Et je suis tombée amoureuse....

Ne pas me confondre...
ne pas m'arracher mon jouet en plus. Juste respecter ma joie ou ma peine.
De la peine? Oui, chaque fois que l'on prend une décision, on fait de la peine.
Ma joie: celle de l'abandon, celle de la noyade, celle du corps soudainement porté par d'autres ondes....

Ne pas confondre...
les sentiments, non plus.
Il y a la soumise qui s'incline, la femme qui vénère, l'enfant qui choie, l'amie qui respecte... et l'admiration?
Je la laisse aux faibles d'esprits qui ont besoin d'appartenance.

Un jour, peut-être me porterais-je à m'abaisser??? Tu seras là, assis, debout... qu'importe.
Je serai face à toi, droit dans ces yeux que tu aimerais tant faire baisser d'un claquement de doigts.
Je t'ai pourtant dit et répété: seul ton regard un jour me l'ordonnera.

Je me tiendrai face à toi, dans tout mon orgueil et mon assurance de femelle revendicatrice. Et puis...
Tu me verras baisser ces yeux qui t'affrontent depuis toujours, mes mains se projeter en avant, paume au-dessus, en signe d'offrande, mon buste s'abaisser parce que je plie les genoux. Mon corps tout entier, peu à peu s'incliner dans cette posture que tu n'espérais plus. Mon buste ployer vers le sol. Ma nuque s'exposer à vos mains. Mon visage frôler le sol.
Et d'un élan incontrôlable, Vous, Maître adoré, que je ne tutoierai plus, vous verrez mes lèvres fines poser sur le bout de vos chaussures, ce baiser absolu:
"Maître, je suis à vous. Je vous obéis.
Maître, je vous aime, et rien ne m'importera maintenant plus que votre désir, votre plaisir et votre bien être..."
Alors, j'oserai lever les yeux vers vous, de grands yeux interrogateurs... Et je ne demanderai qu'une chose... à ce moment-là...

Que vos mains posent un collier.