27 sept. 2012

The big problem du collier


 Donc mon collier de tous les jours
Nous avons mon Maître et moi une controverse...

Mon collier est très beau, il va sans dire. Il vient d'une firme allemande (quand on dit que le saxon sait se faire obéir!). Il est racé et peut passer pour un accessoire de mode sans problème (si ce n'est ce cadenas qui l'orne à l'arrière... grrr. Vivement que mes cheveux poussent!).

Le fameux cadenas (la première qui dit que j'ai de la chance, je la... fouette. Non, trop maso!)
Donc, je reprends: mon Maître et moi avons une controverse. Oui, comme celle de Valladolid. Aussi voir plus importante! Je suis l'indigène qui réclame sa part au mot dans l’histoire, sinon à la grâce, en tout cas à la classe. Et je dis: ce collier, bien qu'exprimant tout ce que ma soumission doit dire à l'autre (les autres, ceux qui savent et qui voient...), il n'en est pas moins disgracieux avec certaines tenues.

Soumise oui! Mais avec classe aussi!

Kirsten Stewart, même moi dans cette tenue, je n'en fais qu'une bouchée!

Si Kirsten Stewart (après ses frasques sub-hollywoodiennes bien connues) peut s'afficher dans les meilleures dispositions de la soumise fétichiste au bar du Ritz, qu'en est-il de la soumise lambda qui tente d'effleurer l'ombre de son ombre dans le métro à 7h du matin?  (ok, j'exagère, plouf plouf comme dirait le susdit)


Une alternative, ce serait bien non?

Le gothique n'est plus de mise, la jupe est passable, les bas déjà borderline, alors un collier avec cadenas, autant faire un strip-tease en niqqab!

Je milite de plus pour la diversité esthétique, la futilité féminine qui désire au tréfonds de son être (qu'elle a abyssal), la parure changeante, l'ornement modeux, l'humeur frivole...


Moui, gouttière, mais tellement sexy sur un joli décolleté...

Heureusement, Maître veille, Maître décide et Maitre a dit: Demain, à midi trente, vous me verrez tête baissée, mains derrière le dos, jambes serrées, attendre mon Jeff d'amour adoré (au moins!!! sinon plus...), dans un rdc de Galeries Farfouyettes, devant le rayon Gerbé (allez si je vous dis que cela se passe à Paris, vous avez une chance de savoir lequel, sinon, ce n'est pas marrant ;-)), les yeux baissés, le dos droit et parée du collier... de mon choix! Youpie....

Comme quoi, la controverse, c'est comme dans mon métier les contraintes... c'est créatif!

Merci à toi Jeff... oups, non, Merci Maître, à genoux, baisers mille fois sur vos pieds, et toute ma reconnaissance (oui je sais, cela ne fait pas vrai, mais sur mon blog ça compte pas!)...

PS: journée shopping demain avec mon Jeff que j'aime et que je ne peux m'empêcher de rouler dans la farine, mais chatte je suis, chatte je reste. Cependant, je ne serai pas fiérote demain, devant mon rayon Gerbé, car plus il va tarder, plus je vais avoir les "je peux vous aider???" sourire commercial sur le dos, et qu'est-ce que je vais bien pouvoir inventer, n'est-ce pas, pour l'éloigner, la rapace de représentante des bas Gerbé?
Merci au passage à mon Maitre pour l’uppercut de surprise qu'il m'a offert à 19h environ avec son petit ordre de mission... à l'origine, le but était de nous faire faire les boutiques parce que j'ai pas assez maigri et que je n'ai pas une fringue à me mettre (aïch, bourrelet, quand tu nous tiens!)

Bon on n'y pense même pas ou alors en séance ou en soirée! Non? ^-^!!!







19 sept. 2012

Une soumission comme je veux...

Olaf a encore tout bon.

C'est tellement vrai... On en lit, des soumises qui veulent imposer leur repos à leur maître (tout comme des maîtres qui confondent domination et autocratie)!

La vie de soumise n'est pas de tout repos
Au début de notre relation avec Jeff, je l'entendais souvent me répéter que la vie de soumise n'était pas qu'un partie de plaisir, ou plus exactement, que la contrainte était bien présente. Il me disait:
"La soumission, ce n'est pas une vie de tout repos." Et je ne comprenais pas pourquoi il m'assénait ces phrases: "Ce sera dur parfois. ou Tu supporteras?"

Moi, je ne voyais que mon amour et ma dévotion. Et c'est aussi vrai que je résistais pas mal.

Quand la soumise fait peur à son Maître...
J'ai compris peu à peu que Jeff avait seulement peur que je ne supporte pas ce qu'il désirait m'imposer au quotidien, à vie. J'étais capable d'être si butée quand je ne voulais pas. Et les luttes étaient âpres. Moi, braquée sur mes ergots et mes larmes, lui sur la patiente douceur et la fermeté butée.

La soumission: un long fleuve impétueux
Aujourd'hui, je suis demandeuse... de contraintes. Je suis plus exigeante parfois sur le respect des règles que Jeff ne l'est.  Il a encore ces excès de retenue qui empêchent l'accomplissement total de la vie que l'on veut mener. Parce qu'il n'est pas là tout le temps, parce qu'il culpabilise, parce que je peux aussi être très... rebelle-non-non?
Mais j'aime pourtant le don de moi que me demandent certains gestes, certaines obligations.
La vie de soumise est un long fleuve impétueux: de grandes vallées de calme traversées, où mon coeur comme ma tête, reposent sur ses genoux. De cataractes en chutes où se succèdent punitions, remontrances ou efforts physiques et psychiques.
C'est une vie de passion, où es efforts physiques et psychiques s'exercent à plein, mais où le plaisir n'en est que plus fort et l'amour que plus intense.

Un maître comme je veux
Alors: ma vie professionnelle qui se passe en ordres et en décisions m'incite-t-elle au repos du guerrier? Je crois que je ne serais pas soumise si je pensais cela. Je serais vanille avec un esclave. Et je ne parle pas d'un soumis: celui-là, je le voudrais encore plus difficile que moi à manier ;-)
Je cherchais un Maître comme je veux. J'ai trouvé mieux: un Maître comme il veut et qui s'accorde à ma soumission (que je ne savais pas si forte, en fait).

J'ai le droit d'être punie pour y trouver autant de plaisir? ;-)