14 août 2012

Baisers volés

Et puis cela me rappelle une amie qui est loin en ce moment, 
et qui adore les uniformes les plus... improbables. 
Petite leçon de tolérance ou provoc'

Je crois bien que je vais me pendre... à ses blogs. Jeff, roi Jeff, maître Jeff, Monsieur Jeff, sire Jeff... Je vous lis, toujours et encore. Cela comble ma soif.

Tout au long de votre réflexion, vous parlez de vous, et vous n'êtes pas si magnifique que quand vous parlez de vos femmes... et surtout de Valérie.

Vous aviez peur que cela me blesse. Je n'ai juste maintenant qu'envie de la rencontrer tant elle a su vous rendre heureux et un peu plus sûre de vous. En tout cas, même si elle est Elle/ève, elle a su, par son intelligence et sa sensibilité, vous mettre sur la voie du Maître. Et je la remercie.

Je ne connais d'elle que deux trois aperçus de son corps. Je ne connais que quelques exemples de ses fantasmes. Mais à lire vos échanges sur un très ancien blog dont je détiens les clés, j'ai assisté à un très jolie nettoyage de soumise gavée de sauce tomates et de spaghettis. Une langue de soumise, une bouche maculée... Deux femmes qui s'entrelacent et qu'on n'aurait pas trop poussées à vivre leur passion révélée.

J'ai lu de belles scènes de co-soumises dans le plus ancien blog de Jeff, et... cela a déclenché chez moi, une envie terrible d'avoir un soumis!

C'est étrange non?

Alors ce soir, j'aimerais que mon Maître me donne un soumis. Je lui tournerais autour, un verre de vin rouge à la main. Je l’envisagerais en laissant trainer ma main sur ses épaules en une caresse imperceptible. Mon doigt plus ferme, lui souleverait le menton, je le regarderais dans les yeux et je lui demanderais:
- comment t'appelles-tu?
- Je m'appelle Fil.
Je le baffe d'un tour de main énergique:
- Madame, tu finis tes phrases par Madame! lui dis-je d'un ton bas, doux et déterminé.
Je le mets à genoux, et en sirotant mon verre, je continue à tourner autour. Il ne paraît pas assez penaud à mon goût. Ses jeans sont moulant, son t-shirt vulgaire. Il a une coupe courte et qui paraît insaisissable. Ses baskets sentent le mâle qui voulait être sûr de lui face aux minettes de son âge.
Ma main ère sur son crâne. Il doit se dire: mes cheveux sont trop courts: elle ne pourra pas renverser ma tête. Alors, mes ongles commencent à gratter sa nuque. Cela le détend. Et de mon pouce et du majeur, en une pince d'aigle, j'enserre son cou, fortement, juste sous les os de son crâne, pour le forcer dans un réflexe, à renverser son visage vers le mien.
- Tout se passe bien, Fil? Tu te sens à l'aise?
- Heu....
- Je n'entends pas bien, Fil. Je suis un peu sourde passé une certaine heure.
Je serre l'emprise un peu plus. Ses bras commencent à monter vers moi. Je baisse l’étreinte jusqu'à son trapèze gauche. Je pince le muscle jusqu'à ce que:
- Dis-moi, Fil... Tout va bien?
- Oui Madame, Oui Madame....
- Alors fais moi un grand sourire, s'il te plaît.
Fil m'a souri. Un peu crispé, un peu penché sur sa douleur. Est-ce qu'il ne bouge pas parce que mon Maître nous regarde? Ou bien parce que ma prise est douloureuse.
Moi je sais. J'ai été prof pendant plus de 8 ans, et je connais trop bien les endroits sensibles.
Et ce soir. Puisque je ne suis plus soumise. Eh bien, je vais m'en donner à coeur joie!

Voilà. Je discutais avec Jeff. Je lisais son blog sur le très ancien overblog devenu erog entre temps. Et cela m'a donné des idées. Je fantasmais avant sur ma condition de soumise. Mais maintenant, je laisse mon maître s'en préoccuper. Je ne fantasme plus. Je vis mes heures et j'aime cela. J'aime tellement cela que j'ai encore du mal à vous les raconter. Car n'attendez pas de moi des émois de soumise apeurée ou d'angoisses du style: mon dieu, il m'a laissée au milieu des bois, on va me violer. Je ne suis pas du genre! Je vous raconterai un jour ce que je vis et ce que je subis. Il faut que je le digère un peu pour le mettre en mots.

Mais par contre, mes fantasmes, ils sont mûres. Je suis prête. Et ne croyez pas que quand je dis cela, je me leurre. J'ai eu une soumise pendant plus d'une année en 24/7 (je dirais plus en couple en fait!), et je sais ce que c'est de responsabilité. Mais j'étais trop jeune alors.Je recommencerais bien aujourd'hui; je crois que je suis mûre pour ça. Femme ou homme d'ailleurs. Tiens, si j'essayais un homme...

PS: ne doutez pas de vous, Maître. Car dans votre position, je n'hésiterais pas.. hmmmm...


13 août 2012


Il m'est arrivé quelque chose d'étrange aujourd'hui.
Mon maître est venu déjeuner avec moi puis a eu très envie d'un câlin. Nous nous allongeons l'un à côté de l'autre et dans un mode absolument "vanille", nous nous embrassons tendrement. Les mains de Jeff me parcourent et atterrissent dans mon soutien-gorge (ce qui est une constante, Monsieur est dingue des seins). Il les pinçouille, les tiraille, et je réagis violemment: une vague de plaisir m’inonde (que du sens littéral en l'occurrence).
Je lui demande cependant de faire attention à ma robe dont il tire le col sous la poitrine pour l'atteindre à sa guise. Il m’enjoint de l'ôter. Je me déshabille en lui tournant le dos, à mon retour, son torse est nu, et il me plaque gentiment vers son propre téton, pour que je le lèche -ça aussi il aime beaucoup. Même que je sais que c'est le téton gauche qui est le plus sensible grâce à son... blog!
Alors, il lâche: je te laisse 10 minutes de répis, Ma. Il me serre contre lui et continue: après je m'occupe de toi, j'ai envie de te faire mal.
- Je croyais que vous vouliez juste faire un câlin?
- Eh bien il y a des câlins doux, des câlins fermes et des câlins durs...
... Et puis on va commencer tout de suite... allez, debout! (j'ai un maître qui tient rarement sa parole quand cela l'arrange ;-))
Il m'a passé les chaînes, il m'a torturé les seins, il m'a cravaché les fesses, le sexe -très doucement-, il m'a caressé la chatte, il m'a donné un plaisir, une force, puis a éjaculé sur moi.
Une séance, quoi, rapide car nous n’avions pas un temps infini, que je ne veux pas décrire ici, ce n'est pas le propos.
Alors, il m'a embrassée, et il m'a dit qu'il s'en allait. J'étais couverte de sperme, les bras enchainés et reliés à mon anneau de cou...
Il m'a un peu détachée, même si j'aurais pu le faire moi-même. J'ai filé sous la douche. Il s'est éclipsé...
Alors, il m'est arrivé quelque chose de bizarre. J'aurais du me sentir emplie, sereine (comme d'habitude), j'aurais du continuer à ressentir ce que sur le moment j'avais vécu. Du plaisir, du calme, de la volupté, ou une immense fatigue...
J'ai ressenti un vide. Énorme, un gouffre, une presque peine... que j'ai eu un mal fou à gérer.
L'émotion fut trop forte, trop intense, trop courte dans le temps? Cela vous est-il déjà arrivé? Vous me racontez votre pétard mouillé? Car j'ai l'impression d'avoir fait un bad trip sur une courte taffe, là...

L'indécrottable romantique que je suis, met une chanson de Jim Croce qu'on a entendu dans Very Bad Trip (la chanson de Chow) ... et Maître, je vous mets la version avec les paroles, comme cela j'ai une chance que vous compreniez? Ouïe, non, pas sur les tétons, j'ai mal, là, maintenant...