24 juin 2012

Des hauts et des bas... enfin presque.

Je n'ai pas le droit de répondre aux commentaires sur le blog de mon Maître (règle numéro 5), enfin sauf si je lui soumets le commentaire en question, mais comme je suis torve, j'interprète toujours les règles, j'en conclue que je peux répondre à toute lectrice de Jeff ici puisque c'est chez moi...

Oui, je sais, c'est mon côté cancre du fond de la classe près du radiateur....
Hmmm

Je reprends.

Donc ces hauts et ces bas s'adresseraient à Erika. Mais pas seulement: Cassiopée, je suis désespérée du poudré! (voir à la fin du post...)


CERVIN: Vaste programme....
Je viens d'avoir plein de problèmes de livraisons avec eux, jusqu'à ce qu'ils arrivent à perdre 3 colis avant de m'envoyer le PJ convoité en recommandé!
Bas Cervin donc. Je n'ai pas tant de problèmes avec leurs bas, ils ne tombent pas en tout cas, même si ma jambe n'a rien de "standard" ou d'"uniforme". Ce n'est pas un poteau non plus...
Je précise que j'en porte dès que je porte jupe, ce qui veut dire quand même quasi-quotidiennement. Par contre, je les porte avec des PJ Boétie ou Rivoli, depuis notre expédition achat. Le port du bas nylon ou couture est lune torture avec un porte-jarretelles "lingerie" à 4 pylônes ;-).  Là, en effet, il tente désespérément de s'attirer tout seul vers le bas, puis c'est quand même son destin, au bas nylon: reprendre sa forme repos...
 Bas couture Cervin Havana
chaussures Sergio Rossi
d'il y a quelques saisons déjà...

J'ai mis du temps par contre à trouver la façon parfaite pour les attacher... j'avais tendance à trop les remonter en fait. Mes jarretelles de face: je les porte légèrement en biais vers l'intérieur de la cuisse: cela évite qu'on voit les attaches sous les jupes moulantes et de former un petit bourrelet de cuisse désagréable. J'attache ensuite la jarretelle de dos: l'élastique bien verticale sur le rebondis, par contre le frein en métal bien en-dessous, au creux de la fesse. Quant à la jarretelle de côté, je l'attache en dernier. Je ne la force surtout pas, elle est là pour empêcher le tout de tourner en marchant (et c'est indispensable avec des coutures...). Voilà, je m'en tire comme ça.

Sinon,  je cherche d'autres sources de porte-jarretelles, plus funs, disons, que Cervin, et j'ai trouvé cette adresse:
 Oui, je suis fan de poudré, de boudoir, de style barocco... A chacun son fétichisme!
Le modèle Amelie

Appel à la population: quelqu'un a déjà essayé ce type d'articles? Avez-vous d'autres pistes?

Cassiopée: Aaaaahhhhh... les PJ boétie blush Cervin ont l'élastique faible? Alors que je veux en commander un???? Aaaaaahhhhh... j'espère qu'ils auront résolu le problème. Je voulais tant le mettre cet été sous les robes plus, disons, transparentes.


A bientôt de vous relire mesdames.
Bise
Bêlit!

15 juin 2012

Les jupes des filles, les jambes des femmes...

Appel au peuple grand et généreux: si vous trouvez des mules du même style que la dame, là, au-dessus, vous me donnez l'adresse? Vous serez récompensé, je vous promets...

Bon, mon Maître a une particularité: il regarde les jambes et les jupes des femmes. Je dis qu'il les regarde... Il les regarde tout le temps. Fétichisme oblige.
Au début, il était très inquiet, serais-je jalouse, lui réclamerais-je toute son attention quand nous serions ensemble, en prendrais-je ombrage?
"- Je te préviens Ma,  je ne peux m’empêcher de regarder les jambes qui passent..."
... silence de la soumise qui cogite. (il faudra un jour que je vous parle de la soit disant passivité de la soumise..)
Imaginez-vous: vous êtes posés comme deux fleurs épanouies ou deux zozio inséparables à une terrasse d'une brasserie, chacun une coupe devant soi. Vous vous parlez de belles choses, il vous regarde dans les yeux... et.

Son regard dévie pour suivre le pas cadencé d'une petite jupe tulipe qui virevolte, d'un talon qui claque, de belles jambes gainées de lycra (car pour le nylon, il vous faudra vous lever tôt, aux aurores, même à la Capitale!)

Comment pourrais-je réagir?
Je pourrais faite une scène, c'est sûr, du type: Vous ne m'aimez pas, je ne suis rien pour vous, je ne suis qu'un vulgaire jouet qui ne vous sert même pas puique vous ne regardez pas mes jambes... Un truc du genre. Mais bon, il faut avouer, je suis assis en face de lui, ma paire de bas à moi est sous la table, et mes jambes itou. Comment voulez-vous?
Je pourrais me venger, regarder les culs des mecs qui passent, la carrure d'un accro à la gonflète et aux protéines, le doux visage d'un éphèbe dans sa platitude affichée, ou tout simplement,  la bosse prometteuse d'une entrejambe prise au piège...
Je pourrais aussi feindre l'indifférence, continuer de parler, dire pour ne rien signifier, gesticuler pour attirer l'attention ou plus simplement provoquer le Maître pour l'obliger à me reprendre. Je pourrais...
Je pourrais...
Mais je ne fais pas. Je regarde, moi aussi, et plus alerte que lui, les filles, les femmes, les jeunes filles. Bi? Sans conteste. Mais ce n'est pas pour cela. Je suis une femme. Et ce que n'imaginait pas mon Jeff de Maître, c'est qu'une femme regarde les autres femmes, beaucoup.
Tout est détaillé. La moindre vulgarité dénoncée, la moindre classitude (ça c'est pour soutenir les victimes désolées des twitteuses jalouses), épiée, enviée. Tout passera pas la grille d'analyse forgée depuis des décennies (dans mon cas) , de culture magazinesque. Tout sera observé: de la teinte acajou des cheveux à la taille trop cintrée, des seins rembourrés à la cheville grasse. Du maquillage nude au talon de 12 maîtrisé, de la jupe en biais aux lunettes Tom Ford...
Quand le maître se contente de ne regarder que les jambes et le mouvement de la jupe, moi, je regarde le tout, et les unités mises les unes à côté des autres. Je ne suis même pas sûre que Jeff se souvienne trente secondes plus tard du minois de celle dont il vient d'observer avec envie parfois, les jambes battre l'air. Par contre, moi, j'aurais repéré depuis dix mètres le petit truc jubilatoire.



9 juin 2012

She...

Mon 1/4 d'heure américain et bien plus...
En plus dans une version que j'aime et qui m'éclate à la fois. Car, avec Aznavour comme cela, je me roule par terre de rire tout en étant toujours aussi amoureuse de cette chanson...

Et dire que mon Maître m'a mise à la chanson française!!! C'est de sa faute, tout cela, entièrement de sa faute. Je révise tout mon répertoire et poum, je tombe sur la version anglaise de ELLE!
C'est ce qu'on appelle le comble de la soumission ça, adapter la chanson à son idiome.
MOUARF!

(notabene: mais non Maître, ce n'est pas un éclat de rire, c'est le petit glapissement de bonheur de la chienne qui exulte :-))
 

2 juin 2012

Mais qu'est-ce que je lui trouve???

Mais, bon sang de bon soir, qu'est-ce que je peux bien trouver à mon maître? Hum?

 Album de Brigitte: Et Vous, tu m'aimes?

Cette question a l'air d'en turlupiner un certain, alors que cela me paraît évident, mais je vais m'appliquer à analyser la chose...

Qui est mon Maître?
C'est un trublion qui sévit sur la toile depuis.... oups, je ne dirais pas, on croirait qu'il est plus âgé que moi alors que je fais dans le jeunot de 3 semaines de moins que moi!
C'est un impertinent contrariant qui fait toujours tout pour compliquer les choses pratiques, puisqu'il est fétichiste et que je crois que la meilleure définition du fétichisme est celle-là: l'art de compliquer les choses les plus simples pour le simple bonheur de les mettre en valeur et de ne plus voir qu'elles.
C'est un libre penseur de mots, qui s'attache bien sûr au fond mais aussi à la forme, ah! la forme... et qui ne supporte de chose dite que si, dans l'ordre, la syntaxe, la politesse et la retenue sont de mises...
Tout cela pour la boutade....


Car mon Maître, Mon pour moi, Jeff pour vous, c'est l'homme le plus humain que je connaisse.
Il est humain dans sa douceur et sa gentillesse (hé, oui, n'en déplaise, pour être un bon Maître, il faut être gentil, sinon, on est en colère ou manipulateur, ou frustré ou je ne sais, la méchanceté, c'est l'expression des faibles pour moi).
Il est humain dans son empathie avec l'autre: il ressent, il comprend, il exprime aussi ce qu'il ressent, ce qui me fait progresser.
Il est humain dans sa maîtrise, il en connait les lois, mais il en sait aussi les pièges. Il ne brusque pas, il amène. Il affermit petit à petit, il  resserre le lien progressivement. il est raffiné dans ses analyses et dans ses actions, et là, je ne parle pas que de Sm ou de fétichisme.
Bon, ça, c'était le chapitre, il est.

Qu'est-ce que je trouve à mon Maître?
Tout d'abord, je lui trouve le regard de Philippe Noiret, ce qui me fait craquer.
Ensuite, ce n'est pas le type d'homme qui va se mettre un jean en cuir pour faire croire... ça, c'est rédhibitoire: à homme en cuir, soumise évanouie, en fuite et au pas de course encore.Que l'homme soit homme vanille ou mâle en mal de maîtrise. Je crois que seuls les motards et les rockeurs ont une excuse!
Beurk... ou alors vous avez 14 ans mamzelle! et vous n'avez rien à faire là.

C'est le type d'homme qui n'a pas l'air d'y toucher. Il est calme, très calme, ce qui m'apaise grandement. Il est réfléchi, ce qui est tout aussi reposant. Il est intérieur, sans être de ces sombres taiseux qui ne pipent mot tout une journée. Son claquement de doigt n'en est que plus impressionnant. Il ne souffre pas la contestation. Je crois qu'il possède l'arme des anciens timides: quand il entre quelque part, les gens sont toujours polis, déférents même. Il n'est pas beau au sens Apollon du terme, il n'est pas écrasant de "charisme" au sens "Delon, il s'appelle Delon!", non, quand il entre quelque part, les gens viennent à lui et se comportent toujours avec respect... Il ne se rend pas compte, mais il n'est jamais transparent et on sent qu'on ne va pas l'attaquer. Moi qui me suis toujours mise en avant, qui ai toujours dirigé, qui suis toujours allée au front, je peux vous dire que je me sens... enfin protégée avec délectation.
Les mêmes yeux, cocker battu, jusqu'à ce que, mais!
Mon cocker battu de Maître, bleuffant, non? 

Je lui trouve un charme dont il n'a pas conscience. Il ne sait pas trop bien s'habiller, mais il n'a pas encore découvert tout le potentiel qu'il détient. Il arbore un beau casque poivre et sel pas très bien coupé, des yeux qui me font, qui me font... et qui mériteraient de plus jolies lunettes... Des mains et une peau d'une douceur. Vous n'avez pas idée. Et de longues jambes bien campées.
Allez, je suis un peu vache sur le coup. Il ne s'habille qu'à moitié mal. Il porte parfaitement le jean 504 avec de belles godasses (ce à quoi je suis super sensible). Il lui manque juste les chemises et les vestes droites qui iraient avec... Et ce serait parfait. Par contre, c'est vrai, je milite pour le changement de lunettes, il s'est complètement trompé sur la forme! Mais on ne peut pas tout le temps regarder les jambes des filles et étudier son propre look, non?


Dans une foule, je le repère à trois miles, non pas parce qu'il culmine assez haut -j'aime les hommes grands, ce qu'il est-  mais parce qu'il a toujours le regard assez droit pour dire de loin, c'est Moi. Du coup, je n'ai pas à le chercher. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'a pas comme certain l'air de s'affirmer pour exister et tout son contraire, l'air de s'excuser d'exister. Il est. Et c'est juste très rassurant pour qui l'accompagne.

Je lui trouve aussi un sacré caractère: il est têtu comme pas deux, il peut passer d'une fermeté et d'une autorité qui me rapetissent -ce qui n'est pas évident de prime abord- à une sensualité et une douceur qui me chavirent, ou à un humour et à une déconne parfaite qui tient à la fois du trublion dont je parlais au début et du chant grégorien (je ne plaisante pas, avec option castrat, sur certaines chansons, c'est tordant!). Il m'éclate quoi, dans un langage plus simple.

Voilà, j'espère avoir répondu aux interrogations méta-physiques du certain en question.

PS: on va les chercher quand vos lunettes?


Monsieur Je t'aime...