13 mai 2012

Un jour, mon maître viendra...

Mon Prince, plutôt. Car je suis une indécrottable romantique, et regarde: même Blanche Neige ne rêvait que de cela, n'est-ce pas?

Meuh, non, je te parle de Blanche- Neige, pas des sept nains...Donc, de celle-ci:
Ne faisons pas la biche apeurée ou pire les larmes de Bambi. Cette semaine, je vais passer un collier, et je n'aurais plus à chanter à tue-tête mes mièvreries de romantico-maso, car mon Prince est venu. Et il m'a dit des mots d'amour...
Ces mots d'amour, si troublants et tendres
Que j'aurais tant plaisir à entendre !
Qu'il vienne, je l'attends,
Craintive et cœur battant,
Dans ses bras, alors,
Mon beau rêve enchanté
Deviendra réalité !
(ce sont les paroles! sisi! du dessin animé!)

Ah... si tu savais combien je suis heureuse. Que les quêtes sont belles quand elles arrivent à terme et qu'elles s'ouvrent sur d'autres chemins.
Je te parle à toi, mon ami, car sinon, il faudra que je dise vous, mon Maître. Et je le dirai au cœur de cette semaine, avec ferveur et soumission.

Tu connais le début du texte que je te déclamerai aussi... mais pas la suite. Je te dirai pour la dernière fois: Jeff.
Alors, Jeff, mon amour, je te dis Tu pour la dernière vie de mon cœur d'insoumise:
Jeff tu es entré dans ma vie comme un rêve de craintive, comme Blanche Neige je t'ai attendu, non pas ce que nous avons traversé récemment ensemble, non, j'ai attendu l'essence de ton être, ce qui pouvait exprimer au mieux un maître, un aimant, un dominant.
Jeff, malgré tes maladresses parfois, tes doutes souvent, tes angoisses puissantes, tes humanités en fait, tu as la fermeté de me dire: A mes pieds! ou si je faute: Tu seras punie! et je le suis en effet.
Jeff, par ta tendresse, par te douceur, par ta sensualité, tu me portes à accepter l'au-delà, la douleur absolue, l'humiliation des genoux en public, les défis de preuve incongrus.
Jeff, tu ne rends pas ta soumise muette, tu lui donnes la volubilité d'une fantaisie amoureuse, tu lui donnes l'énergie d'une rebelle courbée.
Tu fus l'ami, tu fus le timide même! Face à la prérogative ambulante que je suis, je me souviens de tes jauges en pourcentage d'assurance...
Puis, Jeff... tu devins Mon, tu devins Monsieur, tu seras Maître...
Tu m'as appelée mon cœur, ma soumise, Ma, toujours... Un jour, ton regard a changé, tu as dépassé le fantasme, le rêve, tu as incarné ton propre rêve et tu as vu la femme, tu as révélée l'enfant, la candide, tu as brisé les barrières, tu as levé le heaume. Et tu m'as vue, en vrai, ce que j'étais, ce que je pouvais devenir...
L'armure était d'acier, pourtant, l'épée de souffrance.
Jeff, tu as tout balayé. Mes larmes de soulagement ont jailli, les rires ont explosé sous ta torture. Des éclats de bonheur, des coupes de champagnes qui sonnent en se brisant sur le sol de la fête.

Jeff, j'ai accepté naturellement que tu deviennes mon maître, que tu sois mon joug.
Et franchement, j'ai envie de chanter:
Demain, mon Prince est venu.... Et je suis là, craintive et cœur battant.
Mon rêve enchanté est devenu réalité.

Allez, Monsieur, on dédramatise tout cela, je ne serais pas moi sinon et on s'en remet une couche?
A la bonne vôtre, vous savez, comme quand vous me tendez votre main et que sachant que vous ne partirez pas tant que je ne vous aurai pas saluer correctement, je vous sers la main en vous disant!
"Salut! Maître!"
(éclat de rire.... oh, comme je vous aime....)

 Je sais vous me détestez :-)




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