Et puis cela me rappelle une amie qui est loin en ce moment,
et qui adore les uniformes les plus... improbables.
Petite leçon de tolérance ou provoc'
Tout au long de votre réflexion, vous parlez de vous, et vous n'êtes pas si magnifique que quand vous parlez de vos femmes... et surtout de Valérie.
Vous aviez peur que cela me blesse. Je n'ai juste maintenant qu'envie de la rencontrer tant elle a su vous rendre heureux et un peu plus sûre de vous. En tout cas, même si elle est Elle/ève, elle a su, par son intelligence et sa sensibilité, vous mettre sur la voie du Maître. Et je la remercie.
Je ne connais d'elle que deux trois aperçus de son corps. Je ne connais que quelques exemples de ses fantasmes. Mais à lire vos échanges sur un très ancien blog dont je détiens les clés, j'ai assisté à un très jolie nettoyage de soumise gavée de sauce tomates et de spaghettis. Une langue de soumise, une bouche maculée... Deux femmes qui s'entrelacent et qu'on n'aurait pas trop poussées à vivre leur passion révélée.
J'ai lu de belles scènes de co-soumises dans le plus ancien blog de Jeff, et... cela a déclenché chez moi, une envie terrible d'avoir un soumis!
C'est étrange non?
Alors ce soir, j'aimerais que mon Maître me donne un soumis. Je lui tournerais autour, un verre de vin rouge à la main. Je l’envisagerais en laissant trainer ma main sur ses épaules en une caresse imperceptible. Mon doigt plus ferme, lui souleverait le menton, je le regarderais dans les yeux et je lui demanderais:
- comment t'appelles-tu?
- Je m'appelle Fil.
Je le baffe d'un tour de main énergique:
- Madame, tu finis tes phrases par Madame! lui dis-je d'un ton bas, doux et déterminé.
Je le mets à genoux, et en sirotant mon verre, je continue à tourner autour. Il ne paraît pas assez penaud à mon goût. Ses jeans sont moulant, son t-shirt vulgaire. Il a une coupe courte et qui paraît insaisissable. Ses baskets sentent le mâle qui voulait être sûr de lui face aux minettes de son âge.
Ma main ère sur son crâne. Il doit se dire: mes cheveux sont trop courts: elle ne pourra pas renverser ma tête. Alors, mes ongles commencent à gratter sa nuque. Cela le détend. Et de mon pouce et du majeur, en une pince d'aigle, j'enserre son cou, fortement, juste sous les os de son crâne, pour le forcer dans un réflexe, à renverser son visage vers le mien.
- Tout se passe bien, Fil? Tu te sens à l'aise?
- Heu....
- Je n'entends pas bien, Fil. Je suis un peu sourde passé une certaine heure.
Je serre l'emprise un peu plus. Ses bras commencent à monter vers moi. Je baisse l’étreinte jusqu'à son trapèze gauche. Je pince le muscle jusqu'à ce que:
- Dis-moi, Fil... Tout va bien?
- Oui Madame, Oui Madame....
- Alors fais moi un grand sourire, s'il te plaît.
Fil m'a souri. Un peu crispé, un peu penché sur sa douleur. Est-ce qu'il ne bouge pas parce que mon Maître nous regarde? Ou bien parce que ma prise est douloureuse.
Moi je sais. J'ai été prof pendant plus de 8 ans, et je connais trop bien les endroits sensibles.
Et ce soir. Puisque je ne suis plus soumise. Eh bien, je vais m'en donner à coeur joie!
Voilà. Je discutais avec Jeff. Je lisais son blog sur le très ancien overblog devenu erog entre temps. Et cela m'a donné des idées. Je fantasmais avant sur ma condition de soumise. Mais maintenant, je laisse mon maître s'en préoccuper. Je ne fantasme plus. Je vis mes heures et j'aime cela. J'aime tellement cela que j'ai encore du mal à vous les raconter. Car n'attendez pas de moi des émois de soumise apeurée ou d'angoisses du style: mon dieu, il m'a laissée au milieu des bois, on va me violer. Je ne suis pas du genre! Je vous raconterai un jour ce que je vis et ce que je subis. Il faut que je le digère un peu pour le mettre en mots.
Mais par contre, mes fantasmes, ils sont mûres. Je suis prête. Et ne croyez pas que quand je dis cela, je me leurre. J'ai eu une soumise pendant plus d'une année en 24/7 (je dirais plus en couple en fait!), et je sais ce que c'est de responsabilité. Mais j'étais trop jeune alors.Je recommencerais bien aujourd'hui; je crois que je suis mûre pour ça. Femme ou homme d'ailleurs. Tiens, si j'essayais un homme...
PS: ne doutez pas de vous, Maître. Car dans votre position, je n'hésiterais pas.. hmmmm...